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DU GENRE SCYLLIUM

Scyllium catulus Tafel N fig. 1Pristidurus melanostomus Tafel N fig. 2

© ETH-Bibliothek Zürich, Alte Drucke

Vol. 3, Tab. N, fig. 1 et 2

La cavité pulpaire de ces petites dents est assez considérable; son diamètre égale à-peu-près celui de la dentine qui l'entoure. Les petits cônes secondaires dont ces dents sont garnies des deux côtés, ont une cavité á part qui communique rarement avec la cavité du grand cône. Les tubes calcifères qui rayonnent de la cavité vers la surface sont très-élégamment ramifiés et si peu serrés, qu'on en peut poursuivre chaque rameau jusque dans la couche émaillée. Ici les tubes sont très-serrés, très-fins et très-parallèles entre eux. La couche d'émail n'est pas séparée par une ligne de démarcation bien distincte. La racine est peu considérable. Les ramifications des canaux médullaires sont très-compliqués, mais peu serrés et les tubes calcifères qui en rayonnent sont peu nombreux.

Le genre Pristidurus ne se distingue des Scyllium que par sa couche d'émail, dont les tubes calcifères sont beaucoup moins serrés. Fig. 1 présente une coupe verticale d'une dent de Scyllium catulus; fig. 2, une coupe verticale de Pristidurus melanostomus.