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DU GENRE PTYCHODUS

Ptychodus mammillaris Tafel K fig. 1Ptychodus mammillaris Tafel K fig. 2

© ETH-Bibliothek Zürich, Alte Drucke

Tab. K, fig. 1 - 2

 

Je n’ai rien á ajouter á la description que M. Owen en a donnée dans son Odontographie, pag. 57 et suivantes. Les canaux médullaires de la racine qui forment ici une masse beaucoup plus considérable que dans le genre Cestracion, sont disposés delà même manière; les canaux montans montrent le même parallélisme et la même disposition des branches digitales. Mais ce qui distingue á la première vue les dents de Ptychodus, c'est que les canaux médullaires sont bien moins gros que ceux des Cestracions; les tubes calcifères sont en revanche plus épais et moins serrés. On ne voit pas de fines branches feutrées dans l'intérieur de la dentine proprement dite, mais les ramifications des tubes calcifères y sont très-distinctes jusqu’à leurs derniers embranchemens. Il n'y a pas non plus de couche feutrée á la surface de la dentine; la couche émaillée est plus épaisse que dans les Cestracions; mais comme les carènes de la surface sont très-prononcées et élevées en arêtes saillantes, les mailles ne les forment pas á elles seules, et les limites de la dentine offrent, sur une coupe verticale, les mêmes ondulations que la surface. La couche émaillée n’offre pas de tubes calcifères bien distincts; mais on aperçoit dans son épaisseur de fins réseaux feutrés, semblables á ceux qu'on voit dans la dentine proprement dite du Cestracion; mais ils ne paraissent être en rapport direct ni avec les tubes calcifères de la dentine, ni avec la surface extérieure. Je n'ai pu apercevoir les lames concentriques de la dentine, qui, d’après M. Owen, entourent les canaux médullaires. La dentine m'a paru, au contraire, parfaitement homogène. La fig. 1 montre une coupe verticale d'une dent de Pt. mammilaris, et la fig. 2 une coupe horizontale de la même espèce.